Auteur : Simon Fecteau-Boutin

Introduction de Vincent Larivée
Simon Fecteau-Boutin, un athlète québécois membre de l’équipe nationale de volleyball de plage, nous partage son expérience sur le circuit NORCECA. Un gros merci à Simon pour ce partage. De mon côté, je ne peux que renchérir sur ces propos. Le circuit NORCECA est la première étape à franchir pour les athlètes souhaitant évoluer au niveau international. Toutefois, les conditions de jeu lors de ces événements varient en qualité.

À titre d’exemple, sur cette photo, vous voyez le terrain d’échauffement lors de la qualification olympique pour Londres ! Les terrains où se déroulaient les compétitions étaient plutôt bien toutefois. Il faut donc se préparer à tout, faire preuve de flexibilité et focusser sur ce que l’on peut contrôler.

Vincent

Mon expérience sur le circuit NORCECA

Bonjour chers volleyeurs et volleyeuses de plage,

La FIVB a réorganisé son système de pointage après les derniers Jeux olympiques qui ont eu lieu à Londres. Les athlètes qui veulent accéder au circuit mondial doivent maintenant accumuler des points dans leur circuit continental respectif afin d’améliorer leur classement. Le Canada organise des sélections pour permettre l’accès à notre circuit continental : le circuit NORCECA.

Ce dernier a une réputation peu favorable concernant son organisation et ses terrains. Tous les joueurs ont des anecdotes savoureuses par rapport à leur expérience sur ce circuit. J’espère bien voir d’autres Québécois/Québécoises accéder à des étapes du circuit NORCECA dans un avenir rapproché et voici donc mes conseils tirés de mes aventures :

• Les terrains : Ils manquent souvent de sable, ils sont très durs et on y retrouve des objets dangereux (vitre, roches pointues, etc.). De plus, il y a rarement un terrain d’échauffement et l’échauffement d’avant match nécessite une paire de souliers de sport.

• La nourriture : J’ai très bien mangé dans beaucoup d’endroits, mais il y a eu certaines exceptions. Il faut toujours apporter beaucoup de nourriture avec soi afin d’être certain de ne pas être pris au dépourvu.

• L’espagnol : C’est la langue d’usage de 90% des organisateurs et des athlètes. Il y a toujours une traduction anglaise, mais c’est pratique de savoir les expressions d’usage et cela permet de gagner la sympathie des gens de la place.

• Les contacts : Les gens de l’Amérique centrale et des Caraïbes sont très chaleureux et adorent discuter. Même si l’objectif est de remporter la médaille d’or, il est bien de connaitre les autres athlètes. Si vous arrivez plus tôt lors d’une compétition et que vous cherchez une place où rester, vous serez heureux d’avoir un contact qui peut vous aider ou même vous héberger.

• L’horaire : Il faut toujours vérifier plus d’une fois l’horaire pour s’assurer qu’il n’y a pas d’erreur. Vous ne voulez pas vous retrouver avec 3 parties consécutives ou bien deux parties en même temps sur des terrains différents.

• L’attente : Vous allez attendre plus que vous jouez! Les navettes ne sont pas à l’heure, les réunions commencent en retard et les matchs sont souvent retardés… armez-vous de patience et gardez le sourire!

Ce n’est pas mon intention de vous faire peur, mais je veux être certain que vous soyez prêts à faire face à la musique et que vous performiez à votre meilleur!

Bon été sur le sable!!!

Simon Fecteau-Boutin
Équipe canadienne en volleyball de plage

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