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Claire Vercheval : Son parcours jusqu’au sommet

Dans cette série d’articles, nous prenons des nouvelles de nos volleyeuses et volleyeurs québécois qui évoluent dans les ligues professionnelles à l’étranger. Pour cet article, nous nous sommes entretenus avec Claire Vercheval, ancienne des Martlets de McGill, qui évolue actuellement avec le club Sporting Clube au Portugal.

C’est dès le primaire, à l’école du Rucher à Sainte-Julie, que Claire a été initiée au minivolley par un professeur d’éducation physique qui organisait un programme de cette discipline chaque année. Dès sa première sélection au sein de l’équipe, Claire a eu la piqure du volleyball. Elle n’a jamais cessé de jouer depuis!

Tout au long du secondaire, l’attaquante a évolué avec le club des Lynx de la Rive-Sud au civil et  les Grizzlis de Mortagne au scolaire avant d’intégrer la formation des Lynx du Cégep Édouard-Montpetit pour ses années collégiales. Claire s’est également jointe à l’équipe du Québec relève en 2013 ainsi qu’aux formations élite en 2014 et 2015. Par la suite, c’est avec les Martlets de McGill que Claire a décidé de poursuivre sa carrière de volleyeuse. L’athlète en est maintenant à sa première année chez les pros, alors qu’elle s’est engagée avec le Sporting Clube du Portugal pour la saison 2021-2022.

L’apport important de Claire à la formation des Martlets et ses réussites en tant qu’athlète ont été soulignés à plusieurs reprises lors de son passage à McGill. Elle a effectivement multiplié les honneurs : membre des équipes d’étoiles provinciale et nationale, recrue de l’année au Canada, étudiante-athlète de l’année, athlète par excellence du RSEQ, bourse de persévérance, etc. Questionnée à savoir ce qui a fait en sorte qu’elle s’est autant démarquée, l’athlète affirme humblement qu’elle le doit à ses entraineures et à ses coéquipières :

« Elles m’ont donné la confiance [dont] j’avais […] besoin [et] qui m’a permis d’enlever la pression et le stress que je mettais souvent sur mes épaules. [C]’est cette confiance-là qui m’a permis de jouer mon meilleur volleyball. Avoir des entraineures aussi exceptionnelles et dévouées [que] Rachèle Béliveau et Véronic Laplante, ça n’a pas de prix. Je ne pourrai jamais les remercier assez [de m’avoir donné] le “boost” qui me manquait. Cela m’a permis de me développer en tant qu’athlète, mais aussi en tant qu’humain. »

Le tout nouveau chapitre que représente l’arrivée chez les pros s’est par ailleurs matérialisé dans des conditions plutôt spéciales pour Claire. La volleyeuse fait partie de cette cohorte qui a gradué au cours de la première année de la pandémie, alors que tous les sports avaient été mis à l’arrêt. La crise sanitaire l’ayant aussi contrainte de ne pas jouer l’année suivante, c’est donc après une pause totale d’un an hors des gymnases que s’est lancée Claire dans le monde professionnel l’automne dernier. Bien que cela ait représenté un grand défi pour la joueuse, c’était aussi la première saison où les spectateurs étaient admis dans les gradins, et l’athlète affirme que l’ambiance en était d’autant plus incroyable.

Bien au fait que la transition du sport universitaire aux ligues professionnelles représenterait un défi de taille, Claire s’était préparée mentalement avant son arrivée au Portugal. Elle se compte chanceuse d’avoir pu œuvrer dans un club bien encadré et aux multiples ressources ainsi que d’avoir pu compter sur des collègues accueillantes qui ont facilité son adaptation pour sa première saison pro.

À l’instar de plusieurs autres athlètes qui évoluent à l’étranger, c’est surtout d’être loin de sa famille et de ses amis qui constitue un défi pour Claire dans sa nouvelle réalité, ainsi qu’elle en témoigne :

« C’est sûr qu’il y a eu des moments plus difficiles que d’autres, mais j’ai vraiment essayé de rester positive et d’apprécier mon expérience au maximum sans trop regarder en arrière puisque je savais que j’allais revoir ma famille et mes amis après la saison. »

L’attaquante semble néanmoins beaucoup apprécier son expérience au Portugal, d’ailleurs agrémentée d’un premier hiver plutôt agréable au chaud :

« Il faisait toujours gros soleil ça fait très différent de nos hivers au Québec. Pour mes coéquipières portugaises, il faisait froid, mais pour moi, c’était le bonheur total. Un hiver où la température ne descend pas en bas de 15 degrés, c’est magique pour une Canadienne! ». 

Bien qu’aucune décision n’ait encore été prise pour la prochaine saison, Claire ressort enchantée de sa première année professionnelle et souhaite poursuivre sa carrière le plus longtemps possible.

Pour conclure, nous avons demandé à Claire si elle avait un conseil à donner à un jeune volleyeur ou une jeune volleyeuse qui souhaite se rendre dans les ligues professionnelles. C’est sur ces précieuses paroles que nous laisse la principale intéressée :

« De ne jamais douter de soi. Si le volleyball est ta passion et que tu es dévoué, tout peut arriver, il suffit de travailler fort et le succès viendra par la suite. »