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Vicky Savard: Vers de nouveaux défis

Dans cette série d’articles, nous prenons des nouvelles de nos volleyeurs et volleyeuses québécois qui évoluent dans les ligues professionnelles à l’étranger. Dans les prochains paragraphes, nous découvrons le parcours de Vicky Savard, ancienne des Carabins de l’Université de Montréal, qui évolue actuellement avec le Terville Florange Olympique Club en France.

C’est à l’école secondaire Louis-Riel, à Ottawa, que Vicky Savard s’est d’abord initiée au volleyball vers l’âge de 13 ans. Simultanément, elle a intégré le club des Mavericks d’Ottawa, duquel elle a été membre lors de ses années U14 à U18. Le système scolaire ontarien comportant une 7e et une 8e année au secondaire, c’est directement à l’université que s’est par la suite dirigée Vicky. C’est par ailleurs à la suite de cette transition qu’elle est devenue officiellement résidente du Québec, bien que ses parents habitent toujours en Ontario. Elle a ainsi porté pendant cinq ans le bleu des Carabins de l’Université de Montréal et a été couronnée pas moins de quatre fois championne provinciale avec son équipe.

L’attaquante a ensuite entamé sa carrière professionnelle et on peut dire qu’elle en a vu, du pays. L’Autriche, la Finlande, l’Espagne et la Grèce comptent parmi les endroits où s’est établie Vicky au fil des saisons. Présentement en France, celle-ci estime que l’intégration à son équipe actuelle, le Terville Florange Olympique Club, a été la plus simple à ce jour, notamment grâce à l’absence de barrières de langue. Également, l’athlète a connu moins de surprises à son arrivée en France en raison de la culture relativement semblable à la nôtre. Néanmoins, elle a tout de même été étonnée de constater à quel point les athlètes étaient bien protégées et traitées dans son nouveau pays d’accueil.

À l’instar de bien des gens en raison de la pandémie, les dernières années ont été empreintes de revirements pour Vicky. Dès le début de la crise, elle a dû quitter l’Espagne pour revenir au Canada. La saison suivante a été tout aussi chaotique, alors qu’elle a dû partir de la Grèce après deux mois seulement. Sur une note positive, l’athlète a pu passer le mois de décembre avec sa famille et vivre un premier Noël près de ses proches depuis longtemps. Sans contrat à l’étranger au mois de janvier, l’attaquante a décidé de prêter main-forte au système de santé en œuvrant à titre d’aide de service au CLSC de Buckingham. Un nouveau contrat en Grèce lui a permis de retourner en Europe de février à avril, mais Vicky souligne que son expérience du pays fut limitée en raison des mesures sanitaires. En France où elle est présentement, la saison retrouve des semblants de normalité depuis les derniers mois.

La pandémie n’a cependant pas empêché l’athlète de 6’01 d’inclure une nouvelle sphère à sa vie professionnelle, elle qui doit maintenant conjuguer travail et vie étudiante. Ayant entamé il y a deux ans un baccalauréat multidisciplinaire à l’Université Laval, Vicky doit effectivement inclure quelques heures d’étude dans sa routine, en plus de ses deux entrainements quotidiens et de ses matchs. Rien n’est impossible pour qui sait faire preuve d’une éthique de travail rigoureuse.

Deux nouvelles expériences ont par ailleurs marqué le parcours de Vicky cette année.

La première; affronter une coéquipière canadienne, Kim Robitaille, sur le terrain:

« C’est quelque chose qui est vraiment unique, parce qu’une fois que tu arrives sur le terrain, tu as un respect mutuel, mais en même temps, tu es là pour gagner. Par respect pour l’autre tu donnes tout à 100% et tu n’essaies de rien donner à l’autre, mais une fois que le match est terminé, tu as la chance de jaser un peu. Quand j’ai été à Saint-Raphaël jouer contre Kim, après le match, on a été manger […] et on a passé un peu de temps ensemble. Ça fait tellement du bien, tu as l’impression qu’une petite partie de chez toi est ici, en France. C’est comme si tu retournais à la maison l’instant de quelques heures. »

La seconde; porter les couleurs de l’équipe canadienne. Invitée à Vancouver au mois d’août afin de participer au camp d’entrainement en vue de la NORCECA (North, Central America and Caribbean Volleyball Confederation), l’athlète a réussi à tailler sa place dans les rangs de l’équipe nationale :

« J’ai fait mes valises en une semaine, ça s’est produit rapidement. J’ai quitté pour Vancouver, je me suis entrainée avec l’équipe pendant trois semaines, ça s’est super bien passé. […] Je suis partie avec les filles, on est allées compétitionner au NORCECA. Ça a été un peu une expérience surréelle pour moi. Une journée j’étais avec ma famille en train de coacher à la maison et le lendemain, je suis avec l’équipe canadienne à Vancouver en train de parler de ce que les athlètes doivent faire pour se rendre aux Olympiques. […] Ça a été une expérience qui a rallumé la flamme pour le volleyball en moi. »

Maintenant membre de l’équipe canadienne, la numéro 4 souhaite aider les siennes à se qualifier pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Pour la suite de sa carrière, Vicky mentionne vouloir rester en bonne santé et vivre encore quelques saisons professionnelles en Europe avant de prendre sa retraite une fois qu’elle aura participé à Paris 2024. C’est ce qu’on lui souhaite aussi!